Une conférence d’une demi-journée est organisée au Parlement Européen afin d’aborder le problème du vieillissement des centrales nucléaires en Europe et de son impact sur la sûreté nucléaire.
NB : Cet événement se tiendra au Parlement Européen à Bruxelles.
Contexte :
Environ un tiers des réacteurs nucléaires européens ont aujourd’hui plus de 30 ans. Tous les régulateurs et les services nucléaires européens sont confrontées à des problèmes liés au vieillissement (c’est à dire, au sens large : dégradation physique des structures, des systèmes et composants (SSC) ainsi que : obsolescence des technologies et pertes dans la transmission du savoir-faire humain) .
Le vieillissement influe directement sur les possibilités d’extension de durée de vie des installations nucléaires. C’est d’ailleurs l’un des deux principaux défis (le second étant les déchets nucléaires ) identifié par la Commission dans son plan stratégique pour les technologies énergétiques .
L’importance du vieillissement a également été directement reconnu par le Forum Européen sur l’énergie nucléaire (ENEF) et plus particulièrement par son Groupe de travail sur les risques, qui rédige actuellement des recommandations sur « l’harmonisation des conditions d’exploitation sécuritaire à long terme des centrales nucléaires ( LTO ) dans l’Union européenne » .
Cette proposition définit, entre autres, les responsabilités des titulaires de permis ainsi que des autorités de régulation en charge de la mise en œuvre des conditions sécurité harmonisées LTO .
Pour leur part, les organisations de la société civile ont pris en main le sujet du vieillissement et ses impacts sur la sécurité, avec cependant peu de possibilité d’expression.
Suivant son engagement pour l’application de la convention d’Aarhus dans le domaine du nucléaire, NTW organise grâce à sa président Michèle Rivasi un débat ouvert avec les députés, les régulateurs et les membres de la société civile, afin d’accroître la transparence sur les réflexions déjà en cours.