Préparation et réponse aux accidents nucléaires
POSITION DE NTW: Tirer les leçons de Fukushima en matière d’EP&R
La préparation et la capacité de réponse aux situations d’urgence (EP&R):
Tirer les leçons de Fukushima dans le contexte de la mise en œuvre de la Directive sur les normes de base (BSS)
11 décembre 2015
Résumé
Durant les stress tests de sûreté nucléaire post-Fukushima en Europe, la société civile (SC) a attiré l’attention des autorités nationales et de l’UE sur la nécessité urgente de mettre à jour et de redimensionner les dispositions EP&R existantes dans l’UE en tant que composante d’un examen en profondeur de la sûreté nucléaire, un défi clé ici étant la réalisation de la mise en œuvre pratique des dispositions EP&R aux niveaux national et européen.
En Décembre 2013, la Commission européenne a publié une première évaluation de l’état actuel des dispositions EP&R en Europe (l’étude ENCO – « Examen des dispositions actuelles de préparation et d’intervention hors site en cas d’urgence nucléaire dans les États membres de l’UE et les pays voisins »).
NTW a réalisé (2013-2014) une analyse des dispositions EP&R existantes national et européen et a publié un rapport[1] synthétisant les préoccupations et attentes de la société civile et un document de synthèse[2]résumant les conclusions et les recommandations pour le renforcement de la capacité européenne à faire face à un accident à l’échelle de celui de Fukushima.
La directive révisée des normes de sûreté de base (BSS) (2013/59 / Euratom) implique la mise à jour des dispositions EP&R pour le 6 Février 2018 et offre une réelle opportunité d’améliorer la situation actuelle.
Le 3 Décembre 2015, NTW a été invité par la Direction générale de l’énergie (DG ENER) à participer à l’atelier « Une réponse et préparation plus efficace dans l’UE en vertu de la directive BSS» impliquant les représentants des autorités des États membres qui sont en charge de la transposition de cette directive. Pour NTW, cette participation fût l’occasion de présenter les points de vue et les attentes de la société civile sur cette question très sensible. Voir: la présentation de Nadja Zeleznik, Présidente groupe de travail EP&R de NTW, « l’information du public et la participation des parties prenantes en matière d’EP&R ».
La présentation de NTW a illustré la contribution potentielle de la société civile à une transposition efficace et qualitative de la directive BSS. Les deux niveaux national et européen ont besoin de la contribution active de la société civile.
NTW invite la Commission européenne à soutenir la société civile pour:
1) affiner l’image pays par pays en Europe des défis actuels en matière d’EP&R,
2) établir de manière participative les critères d’une transposition efficace et qualitative, et
3) définir, tester et mettre en œuvre des méthodes et des processus d’implication des diverses parties prenantes.
Cela devrait être intégré dans le programme de travail de la DG ENER et donner lieu à des mesures concrètes au cours de l’année 2016.
[1]http://www.nuclear-transparency-watch.eu/wp-content/uploads/2015/04/NTW-Report.pdf
[2]http://www.nuclear-transparency-watch.eu/wp-content/uploads/2015/04/NTW-Postition-paper.pdf
En quoi le changement climatique affecte-t-il la sûreté?
CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SURETE NUCLEAIRE
Les centrales nucléaires sont menacées par les conséquences du changement climatique déjà à prévoir: inondations, canicules, tempêtes, invasion de méduses et d’algues, la montée du niveau de la mer, etc. Avec le réchauffement climatique, certaines de ces agressions naturelles risquent d’être plus sévères. Le parc nucléaire est-il prêt à affronter ces menaces ?
Les centrales nucléaires doivent être préparées à résister à des aléas climatiques particuliers. Des événements comme des inondations ou des canicules peuvent avoir un grave impact sur leur système de refroidissement. L’inondation est un des risques majeurs auxquels les centrales nucléaires doivent être préparées. Pour refroidir leurs réacteurs, ces installations utilisent d’importantes quantités d’eau, 40 mètres cubes par seconde et par réacteur, ce qui les place nécessairement au bord d’un fleuve ou de la mer. Cette dépendance à l’eau leur fait courir d’autres risques : le manque d’eau de rivière disponible, le blocage de l’accès à l’eau de refroidissement par des débris végétaux, des méduses ou des algues dans les grilles de filtrage.
TEMPETES
Les contrôles de sûreté, qui ont fait suite à la catastrophe de Fukushima au Japon en Mars 2011, ont montré que les centrales nucléaires doivent faire face à des risques d’inondations catastrophiques en raison du changement climatique. Les centrales nucléaires peuvent être inondées et cela a été observé plusieurs fois.
A bordeaux, le 27 décembre 1999, la tempête Martin a fait franchir l’eau de mer au delà des digues de la centrale nucléaire du Blayais, qui s’est insinuée dans les galeries techniques souterraines. Les réacteurs on été aussitôt arrêtés par EDF, mais le mal a été fait : des systèmes électriques ont dû être mis hors service, en particulier deux des quatre circuits de refroidissement du réacteur n° 1, ceux-là mêmes qui empêchent la fusion du combustible. Comme la centrale disposait toujours d’électricité, les opérations de pompage ont pu commencé rapidement, écartant le spectre d’un accident majeur. L’incident a été classé au niveau 2 de l’échelle de gravité INES[1].
En Grande-Bretagne, après la découverte en mai 2013 que l’un de leurs réacteurs risquerait d’être inondé par une tempête, EDF a décidé de fermer le réacteur à Dungeness. Il est resté hors ligne cinq mois afin de construire une nouvelle digue. Ce réacteur, construit sur une plage de galets à côté de la Manche, fournit de l’électricité à 750.000 foyers.
MODIFICATION DU REGIME PLUVIEUX – AUGMENTATION DU NIVEAU DE LA MER
Les changements du régime pluvieux peuvent avoir un impact sur le comportement des réserves en eau de refroidissement (fleuves, rivière, nappes) et de la tenue des ouvrages. Une modification du régime pluvieux sur le long terme impliquera obligatoirement une modification de la portance et de la fluence des sols. Si les ouvrages principaux (comme les réacteurs) pourraient ne pas être fortement concernés, il n’en va pas de même des ouvrages annexes et des supports de lignes.
En outre, les augmentations prévues du niveau des mers peuvent provoquer l’inondation de certains sites. Beaucoup des centrales nucléaires existantes sont situées sur les sites côtiers en raison de la nécessité d’un endroit isolé avec une offre abondante d’eau de refroidissement. Beaucoup sont construits à très basse altitude, et sont par conséquent très vulnérables aux niveaux des mers que le réchauffement climatique risque de causer. Ce sera particulièrement vrai dans le sud-est de l’Angleterre[2].
CANICULES
Les centrales nucléaires peuvent avoir des difficultés à fonctionner à cause de la chaleur. Une montée de la température peut en effet avoir des incidences sur le rendement des circuits de refroidissement. Lors de la canicule en 2003, un quart des réacteurs français ont dû être arrêtés. En temps normal, le système de refroidissement pompe l’eau de la mer, l’utilise pour refroidir les réacteurs puis rejette l’eau réchauffée dans l’environnement. Mais en cas de canicule, les eaux de refroidissement sont prélevées en plus petite quantité, elles sortent plus chaudes de la centrale que d’ordinaire, avec la possibilité de dégâts sur la faune et la flore. Des normes fixent pour chaque centrale l’échauffement toléré des eaux, qui est de l’ordre de un à plusieurs degrés. Lors de la canicule de 2003, EDF avait d’ailleurs obtenu des dérogations pour rejeter de l’eau anormalement chaude dans les fleuves. Le projet de nouvelle centrale nucléaire à Paks est censé réduire sa capacité lorsque les limites de température de l’eau de refroidissement sont atteintes. Si se phénomène se produit fréquemment, cela influera sur la performance économique du réacteur.
Face au changement climatique, les pics de chaleur vont encore contraindre à diminuer la puissance des réacteurs ou à envisager de déverser une eau trop chaude dans les milieux naturels. En France, au cours des trente dernières années, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur ont augmenté. Et ce n’est pas fini, puisqu’il y a trois chances sur quatre que le nombre de jours de vagues de chaleur dans le sud-est de la France au XXIe siècle augmente au moins de 5 à 10 jours[3].
INVASION DE MEDUSES ET D’ALGUES
Les centrales en Europe peuvent fermer en raison de problèmes d’apport d’eau de refroidissement. Notamment, des bancs de méduses et d’algues bloquent de plus en plus fréquemment les entrées d’eau de refroidissement de réacteurs. Ces dernières décennies, des dizaines de cas ont été observés où les méduses ont provoqué l’arrêt partiel ou complet de centrales côtières[4]. Rien qu’en Écosse, en 2011, deux des réacteurs de la centrale de Torness ont dû être mis à l’arrêt en l’espace d’une semaine, quand l’eau de mer utilisée comme réfrigérant a été envahie par de nombreuses méduses. En France, en Suède et aux Etats-Unis, des usines ont dû également fermées suite à un afflux massif de méduses. La présence de méduses est abondante dans les eaux côtières lors des mois d’été et de conditions plus chaudes (souvent attribués au réchauffement climatique) et exacerbent ce risque.
Pour expliquer ce phénomène, il existe un mécanisme lié au climat : ce pourrait être une combinaison de l’élévation des températures dans les océans et de certains changements environnementaux, comme la surpêche et l’acidification des océans. Il se pourrait que l’élévation du taux d’acidité des océans – liée à l’augmentation du niveau d’acide carbonique dans l’eau de mer– réduise le nombre d’animaux à coquille (qui ont besoin de beaucoup de calcium) mais ne toucherait pas les méduses. Dans ce nouveau milieu dépourvu de compétition, les méduses pourraient alors en profiter pour se multiplier.
CONCLUSIONS
Toutes les centrales nucléaires ont besoin de grandes quantités d’eau pour assurer le refroidissement. Elles sont donc toutes construites près de la mer, de grandes rivières ou des lacs. Cela les rend vulnérables à l’élévation du niveau de la mer, les vagues de tempête, l’effondrement possible des grands barrages ou de l’activité sismique.
La vulnérabilité des centrales face aux risques d’inondations et de chaleurs écrasantes pose la question du refroidissement des réacteurs. Outre la question de probabilités des risques sismiques et d’inondations, il est important de se demander combien de temps en autonomie disposent les centrales nucléaires pour assurer le refroidissement d’un réacteur si jamais il s’arrête complètement ?
Comme les centrales nucléaires sont conçues pour fonctionner une durée de 40 à 60 années et qu’elles ont besoin de plusieurs décennies pour leur démantèlement, l’élévation du niveau de la mer ou une augmentation de précipitations intenses peuvent avoir de graves conséquences. En raison des phénomènes inattendus du changement climatique, le risque d’un grave accident nucléaire reste toujours au-dessus de zéro.
[1]Rapport sur l’inondation du site du Blayais survenue le 27 décembre 1999,Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), 2000. http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_expertise/Documents/surete/rapport_sur_l_inondation_du_site_du_blayais.pdf
[2]Etude de Greenpeace, « The impacts of climate change on nuclear power stations sites », 2007. http://www.greenpeace.org.uk/files/pdfs/nuclear/8176.pdf
[3] Rapport dirigé par Jean Jouzel, « Le climat de la France au 21è siècle », volume 4, 2014. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-climat-de-la-France-au-21e.html
[4]British Environment Agency, « Cooling Water Options for the New Generation of Nuclear Power Stations in the UK », 2010. https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/291077/scho0610bsot-e-e.pdf
Discours des membres de NTW à la conférence de l’ENSREG
Les 29-30 Juin 2015, le groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG) a organisé sa troisième conférence sur la sûreté nucléaire, qui a eu lieu à la Commission européenne à Bruxelles. Le rôle de l’ENSREG est d’aider à créer les conditions pour une amélioration continue et une compréhension commune de la sûreté nucléaire et de la gestion des déchets radioactifs.
Cette année, des membres de NTW ont été invités à titre de conférenciers. Découvrez les vidéos avec Michèle Rivasi, Jan Haverkamp, Nadja Zeleznik et le commissaire européen, Miguel Arias Canete, qui a accueilli le rapport EP&R de NTW et a affirmé la volonté de la Commission européenne à collaborer étroitement avec la société civile.
Introduction par Michèle Rivasi du panel « Engagement du public – les avantages et les défis de l’ouverture et de la transparence »
Michèle Rivasi à l’ENSREG
Discours de Jan Haverkamp: « les leçons cruciales non retenues de Fukushima »
Jan Haverkamp à l’ENSREG par nucleartransparencywatch
Présentation par Nadja Zeleznik du rapport EP&R de NTW : »un an de recherche sur la préparation et la réponse aux urgences nucléaires en Europe »
Nadja Zeleznik à l’ENSREG par nucleartransparencywatch
Discours de clôture du commissaire européen à l’énergie et à l’action climatique, Miguel Arias Canete: « Stratégie européenne – le rôle de l’énergie nucléaire »
Miguel Arias Canete, commissaire européen à l… par nucleartransparencywatch
NTW PUBLIE SON RAPPORT SUR LA PREPARATION ET LA GESTION DES CRISES NUCLEAIRES
Les défis actuels en matière de sécurité nucléaire du point de vue de la société civile.
A l’ère post-Fukushima, l’une des premières étapes de Nuclear Transparency Watch (NTW) était d’établir un groupe de travail « Emergency Preparedness and Response » (EP&R) pour travailler sur la préparation et la gestion des crises nucléaires en Europe. Ce Groupe de travail a mené une enquête d’un an et son rapport a été présenté aujourd’hui au Parlement européen, en présence des députés européens Klaus Buchner, Ana Gomes, Jo Leinen, Michèle Rivasi et Julie Ward.
Une expertise indépendante – Alors que l’industrie nucléaire est bien organisée au niveau européen, ce rapport de NTW vise à donner une contre-expertise d’un point de vue de la société civile et à contribuer à la qualité des prises de décisions sur la sureté nucléaire. « La société civile a une expertise précieuse qui doit être pris en compte pour la gestion hors site et post-accidentel des urgences nucléaires, points qui ne sont pas repris dans les stress tests européens. En outre, les citoyens et les organisations de la société civile doivent être les principaux partenaires dans les plans EP&R, car ce sont eux qui sont affectés lors d’un événement nucléaire », a déclaré Nadja Železnik, Présidente du groupe de travail EP&R de NTW et Directrice du Regional Environmental Center – Slovénie.
L’Union européenne n’a pas pris en compte les enseignements tirés de Fukushima – Le rapport NTW analyse les mesures EP&R en Europe, dans la perspective des principaux défis identifiés dans la gestion de l’accident de Fukushima.
« La catastrophe de Fukushima a mis en lumière un certain nombre de dysfonctionnements très graves. Dans la ville évacuée de Futaba, les patients de l’hôpital ont été laissés seuls pendant trois jours car le personnel médical s’était enfui. La panique a rendu les plans inutiles, malgré le fameuse « discipline japonaise ». Outre les réactions imprévisibles, les plans théoriques se sont révélés totalement inefficaces. Il y a de nombreux faits choquants. Certains patients ont été transportés dans des endroits sans dispositions de soins de santé et la zone d’évacuation prévue est trop petite (elle a d’ailleurs sauté arbitrairement de 2 km à 3 km, puis à 10 et 20 km, tandis que les autorités américaines ont ordonné à leurs expatriés de quitter la zone dans un rayon de 80 km). Aujourd’hui, les villes sont de plus en plus denses. Ce fait n’est pas pris en compte et pose des problèmes insolubles », a déclaré Michèle Rivasi, Présidente de NTW et députée européenne.
Des défis européens pour les plans EP&R – En montrant l’hétérogénéité des mesures à travers les pays européens (comme par exemple la distribution de comprimés d’iode et les périmètres d’évacuation), ce rapport accentue également le besoin d’une coopération au niveau européen. L’hétérogénéité présente une dimension transfrontalière cruciale. La vigilance sur la sécurité nucléaire reste et restera un enjeu européen majeur dans l’avenir et transcende les frontières quelque soit le choix du mix énergétique de chaque Etat membre. « Il n’y a pas de frontières pour les accidents nucléaires. Nous devrions travailler ensemble sur les questions EP&R, que nous soyons pour ou contre le nucléaire », a ajouté Albena Simeonova, membre de NTW et de Foundation for Environment and Agriculture – Bulgarie.
NTW demande instamment au Parlement européen, à la Commission européenne, aux gouvernements nationaux, aux organismes régionaux et aux municipalités, ainsi qu’aux exploitants nucléaires, de donner accès aux informations pertinentes et de soutenir la participation des citoyens intéressés, les initiatives citoyennes et les organisations de la société civile dans la préparation des plans d’urgences nucléaires.
Résumé analytique du rapport Emergency Preparedness and Response (2 pages)
Communiqué de presse : « une inefficacité et un manque de transparence inadmissibles »
Communiqué de presse de Michèle Rivasi (présidente de NTW) et Brigitte Artmann (membre de NTW et du groupe de travail sur la gestion d’urgence) suite aux révélations du journal allemand TAZ .
Un exercice de crise a été organisé en septembre 2013, mettant en scène un accident à la centrale allemande d’Emsland. Cet exercice avait pour but de tester les lignes de communication entre les différentes autorités. Ses résultats sont si catastrophiques (la population n’aurait été prévenue que cinq heures après le début des rejets) qu’ils ont été cachés par les autorités allemandes.
Lire l’ensemble du communiqué en anglais.
3ème table ronde sur la gestion de l’urgence nucléaire
La troisième table ronde NTW sur la gestion de l’urgence nucléaire a eu lieu le 20 octobre en Slovénie, autour de la centrale de Krsko.
Le compte-rendu de cette journée (en anglais) ainsi que les présentations (en slovène) sont disponibles sur la page internationale de NTW.
Le processus d’évaluation des mesures de préparation aux urgences nucléaires (Emergency preparedness and response) suit son cours : dans les mois à venir, des tables rondes sont ainsi prévues en Ukraine et Belgique, réunissant de manière unique des acteurs de la société civile ainsi que les institutions chargées de ces questions.
Urgence radiologique : documents de la commission pour la protection radiologique (Allemagne)
Téléchargez sur la page interntionale de NTW deux documents publiés par la commission pour la protection radiologique allemande (SSK)
– les zones concernées par les plans d’actions, autour des centrales nucléaires (en anglais)
– les principes radiologiques de base guidant les mesures de protection de la population suite à des rejets de radionucléides (en anglais)
Un site intéressant à visiter : les résultats au jour le jour du réseau fédéral de mesure de rayonnement gamma, en Allemagne (en anglais)
Deuxième table-ronde sur la gestion de l’urgence nucléaire
La deuxième table-ronde sur la gestion de l’urgence nucléaire du groupe de travail EP-R de NTW a eu lieu le 27 septembre dernier, en République Tchèque. Les participants se sont concentrés sur les mesures existantes devant permettre de faire face aux situations d’urgence nucléaire.
L’ensemble des présentations ainsi que les contributions écrites des différentes autorités sont disponibles en anglais et allemand sur la page internationale d’NTW.
Le processus d’évaluation des mesures de préparation aux urgences nucléaires (Emergency preparedness and response) suit son cours : dans les mois à venir, des tables rondes sont ainsi prévues en Slovénie, Ukraine et Belgique, réunissant de manière unique des acteurs de la société civile ainsi que les institutions chargées de ces questions.
Nouvelle table-ronde « préparation et gestion d’un accident nucléaire », centrale de Temelin
La deuxième table-ronde du groupe de travail « préparation et gestion d’un accident nucléaire » autour des mesures prévues pour la centrale de Temelin se déroulera le 27 septembre en République Tchèque.
Quelles mesures sont prévues en cas d’un accident nucléaire ? Les aspects trans-frontières sont-ils pris en considération ? Le public est-il bien informé de la situation et correctement préparé ? Autant de questions qui seront abordées durant cette journée.
Programme provisoire (en anglais et allemand).
Inscriptions à brigitte.artmann@gruene-fichtelgebirge.de